La semaine prochaine va être
difficile, je te sens déjà tout stressé par le choix du cartable
qui va faire la différence entre toi et le ptit raoul, le fils du
boulanger, pour obtenir les faveurs de la ptite lucie dans les
toilettes de l'école communale... donc pour te mettre dans un état
d'esprit favorable, et dans ma grande mansuétude, je te propose de te
détendre avec un peu de oi! de la belle province !
Hé oui nous continuons notre
pré-rentrée avec un petit tour en Amérique du Nord francophone,
chez nos amis québécois évidemment.
Les Dockside Hookers sont un peu les
légendes oi! de la belle ville de Québec City ma gueule !
Pendant 8 ans il ont balancé leur son couillu, mais non dénué de
mélodie sur les bords du Saint Laurent, beuglant (exclusivement en
anglais malheureusement) leur rage, leur passion et leur amour
immodéré pour les poutines !
A ma connaissance ils ne sortirent que
deux productions, une démo CD intitulé Forever Young (2007) qui est
absolument géniale du début à la fin (et que je vous conseille
grandement d'écouter), et le présent EP sorti en 2009 sur Longshot
Records juste avant leur split en 2010.
J’ai eu la chance de les voir en live
à Québec City et je peux vous dire que ça envoie du bois, des
hymnes, des gros chœurs, de la rage et de la bière, que du
bonheur !
Sur les cendres encore chaudes du
groupe défunt sont nés The Payrolls et Buddha Bulldozer, le premier
pratiquant un street punk relativement proche de celui de dockside,
autant dans les compositions que dans le chant (puisque c'est le même
chanteur), et le deuxième évoluant plus dans la oi! bien lourde et
bien branlée comme on aime (je vous conseille d'ailleurs leur mini
cd de 2006 sobrement intitulé Beer Karma).
Mais revenons à nos caribous. Les 4
titres de cet EP reprennent la recette de Forever Young, de la oi!
mid-tempo avec un grosse voix, des gros choeurs, de la rage (oui je
me répète je sais, mais y en a qui sont un peu longs à la
comprenette) et une ptite guitare mélo bien street-punk... donc oui
c'est cool, c'est toujours bien foutu mais j'avais tellement aimé
Forever Young que j'avoue trouver cette production un peu en dessous,
à vous de juger.
On ouvre le bal avec United, un hymne
punk rock qui rappelle que la culture punk (au sens large) n'est pas
une mode et n'appartient pas aux branleurs branchouilles, ça fait
pas de mal de le dire ! Un bon morceau, bien lourd comme il faut
avec toutefois, un poil trop de chœurs à la fin (United We Stand
c'est bien cool comme slogan mais le répéter 17 fois à la suite
(j'ai compté), c'est un peu beaucoup).
On continue avec Wrong Place At The
Wrong Time, mon morceau préféré sur cet EP. Bon ça commençait
pas forcement bien avec une guitare solo très marquée (et très
bien hein ! mais, vous devez commencer à le savoir, j'ai du mal
avec les guitares) mais j'aime beaucoup le refrain très chanté et
le thème du morceau est vraiment cool, juste l'histoire classique de
quelques neuskis qui, la bière aidant, finissent par ne plus
supporter leurs voisins de comptoir un peu trop hypsters et
commencent à distribuer des claques... Mauvais endroit au mauvais
moment mon gars !
Troisième morceau très perkelesque !
Pride est un vibrant hommage aux héros du quotidien, aux gars qui se
cassent le cul à bosser tous les jours pour un salaire de misère, à
tous ces types qu'on essaye d'humilier et de réduire en esclavage
mais auquel on n'enlèvera jamais leur fierté. Un bon titre mais un
poil trop perkelesque pour moi par certains cotés (la basse et les
mélodies!).
On conclue tout ça avec un autre titre
sur la Working Class (un thème cher aux 4 québécois apparemment)
puisqu'il s'agit de Hail To The Working Class ! Un autre hommage
hymnesque aux classes laborieuses dont les paroles sont relativement
proches du morceau précédent mais qui est bien cool aussi.
Je vous conseille donc de jeter une
oreille attentive aux productions de ce groupe, ça vaut le coup.
Si vous aviez moyen de poster un lieu pour forever young vous seriez les personnes les plus genereuse du monde .......
RépondreSupprimer